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𝗔𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́
Yannick Neuder, ministre chargé de la santé et de l’accès aux soins, et Philippe Baptiste, ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche sont entendus par la commission de culture, de l’éducation, de la communication et du sport et celle des affaires sociales.
Le déterminisme social et la discrimination sont des sujets cruciaux, notamment en ce qui concerne l’interdiction du redoublement dans les études de médecine. Constat alarmant partagé avec le doyen de la Faculté de médecine de Lyon.
Nous avons constaté que des étudiants issus de quartiers défavorisés réussissent en deuxième année, souvent après une année d’adaptation pour acquérir le vocabulaire et les compétences nécessaires. L’enseignement secondaire, souvent sélectif, favorise les enfants de catégories socio-professionnelles élevées (CSP+) dans les lycées d’excellence des grandes villes, au détriment des autres étudiants.
Un autre aspect méconnu est l’existence d’officines qui accompagnent les étudiants dès le collège ou le lycée. Certaines familles payent pour que leurs enfants préparent leur première année de médecine dès la terminale, voire la première, avec des moyens financiers que toutes les familles n’ont pas. Cette inégalité se poursuit en première année, où la réussite est souvent liée à cet accompagnement payant. À Lyon, le doyen estime que ces officines génèrent un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros, avec des fonds d’investissement qui commencent à s’y intéresser. Cette situation est profondément injuste.
Il est également important de noter que certains étudiants bénéficient de deux premières années de médecine, ce qui n’est pas nécessairement un échec. Beaucoup acquièrent des compétences précieuses et peuvent s’épanouir par la suite. Par exemple, la présidente des maires de France du département du Rhône a échoué sa première année mais, après redoublement, elle est devenue major de sa promotion chaque année. La suppression du redoublement est donc discriminatoire.
En Allemagne, face à des problèmes similaires de déserts médicaux, une proposition intéressante a été faite : réserver des places aux étudiants ayant échoué, à condition qu’ils s’engagent à exercer en zone rurale pendant plusieurs années. Cela permettrait de récupérer des étudiants compétents qui ont échoué de peu et de répondre aux besoins médicaux des zones rurales.
Cette approche pourrait être une solution pour réduire les inégalités et valoriser les parcours atypiques
Les réponses de Philippe Baptiste :
« Je souhaitais aborder le sujet du déterminisme social, un thème que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises. Bien que je ne l’aie peut-être pas mentionné moi-même, j’ai pris connaissance des statistiques suivantes : en 2006, une étude de l’Agence de la Démographie Médicale révélait que 40 % des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes en activité étaient des enfants de cadres supérieurs, contre seulement 13 % pour les infirmières. Cela met en évidence un biais sociologique majeur.
Ce déterminisme social est également géographique. Les cadres supérieurs résident principalement dans les grandes villes et les métropoles. Ce phénomène a des répercussions sur la question des déserts médicaux, car les étudiants issus de milieux ruraux sont souvent plus enclins à s’installer dans ces mêmes milieux ruraux. Bien que ce ne soit qu’une statistique globale, elle mérite d’être prise en compte, car elle soulève un point crucial.« ….
« Je souhaitais revenir sur le sujet du déterminisme social, un thème que nous avons déjà abordé à plusieurs reprises. Bien que je ne l’aie peut-être pas mentionné moi-même, j’ai pris connaissance des statistiques suivantes : en 2006, une étude de l’Agence de la Démographie Médicale révélait que 40 % des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes en activité étaient des enfants de cadres supérieurs, contre seulement 13 % pour les infirmières. Ces chiffres mettent en lumière un biais sociologique significatif.
Ce déterminisme social est également d’ordre géographique. Les cadres supérieurs résident principalement dans les grandes villes et les métropoles. Ce phénomène a des implications importantes concernant les déserts médicaux, car les étudiants issus de milieux ruraux sont souvent plus enclins à s’installer et à exercer dans ces mêmes zones rurales. Bien que cette statistique soit globale, elle mérite d’être considérée attentivement, car elle soulève un point crucial.«
Les réponses de Yannick Neuder
Je tiens à préciser que lorsque j’ai mentionné les classes préparatoires, je voulais souligner que même si les étudiants ne réussissent pas le concours visé après deux ans, ils obtiennent souvent des équivalences valorisantes. En revanche, faire deux années de première année de médecine sans succès ne mène généralement à aucune équivalence exploitable. Je ne dis pas que ces années sont perdues, mais elles sont difficiles à valoriser en dehors de la filière médicale.
Il est crucial de réintroduire le redoublement dans la réforme que nous proposerons avec le ministre de l’Enseignement supérieur. Le redoublement ne doit pas être vu comme discriminatoire ; au contraire, il offre une deuxième chance à de nombreux étudiants talentueux. Par exemple, 80 % de mes collègues de promotion n’auraient pas pu devenir médecins sans cette opportunité de redoubler.
La question de la maturité est également importante. Certains étudiants, notamment ceux qui sont en avance d’un an, peuvent se retrouver en première année de médecine à 17 ans, ce qui n’est pas toujours facile à gérer.
Concernant les zones rurales, il est essentiel de formuler avec soin les propositions pour éviter de créer des inégalités. L’idée d’ouvrir des places pour ceux qui ont échoué de peu et qui s’engagent à exercer en zone rurale est intéressante, mais il faut veiller à ne pas stigmatiser ces zones comme des lieux d’exercice pour les moins bien classés. Il est important de valoriser l’excellence partout, qu’il s’agisse des milieux urbains ou ruraux.
En résumé, il faut trouver un équilibre pour offrir des secondes chances tout en préservant l’équité et la qualité des soins dans toutes les régions. »
Les enjeux du projet de loi sur la fin de vie
Table ronde du 22 mars en présence l’ADMD 07 et du Dr Jean-Luc Sautel
Réflexions sur la législation relative à la fin de vie et aux soins palliatifs et échanges avec l’ADMD 07
La question de la fin de vie et des soins palliatifs doit revenir au cœur des débats. Une grande loi était envisagée à la suite des avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), mais des inquiétudes surgissent avec la séparation en deux textes distincts : d’un côté, une proposition de loi relative à l’Accompagnement de l’aide active à mourir (AFAF), et de l’autre, une loi sur les soins palliatifs. Se pose alors la question de savoir quand le Sénat mettra ces textes à son agenda et sous quelle forme.
Le sujet est à la fois un enjeu politique et une question personnelle sur le plan éthique. Des figures comme le sénateur Cavaillet, le docteur Pierre Simon ou Vladimir Jankélévitch ont déjà alimenté la réflexion sur ces thématiques, et le groupe RDSE est particulièrement engagé dans ce domaine. Toutefois, à ce jour, nous ne savons pas exactement quels textes seront présentés. L’annonce d’un double texte soulève des interrogations notamment quant à la nécessité de bien distinguer les soins palliatifs de la question de la fin de vie. Nous ne sommes pas dupes des arrières pensées. Pour autant je suis convaincu qu’il ne faut pas avoir peur d’affronter deux textes, il faudra les défendre, oser les débats et convaincre.
Un enjeu éthique et médical
Il est impératif de ne pas prendre en otage les soins palliatifs pour faire passer l’aide active à mourir. Jankélévitch rappelle qu’il faut penser la mort tout en considérant le champ de vie qui la précède et ne pas laisser au seul corps médical la responsabilité des décisions.
L’importance de structurer et de renforcer les soins palliatifs est essentielle : ils ne doivent pas être réduits à la fin de vie, car ils concernent aussi des patients en rémission ou en traitement, notamment dans le cadre de maladies graves, douloureuses mais qui ne sont pas fatales.
La création de structures comme des maisons de la douleur est une piste à explorer, car bien des situations individuelles sont complexes.
Sur la fin de vie, il convient d’être particulièrement attentif au vocabulaire utilisé. La mort est un sujet métaphysique, et il faut éviter toute ambiguïté sur la notion de trépas. L’objectif principal reste d’accompagner et de soulager les souffrances des personnes en fin de vie.
Des pistes d’évolution législative
Plusieurs évolutions devront être intégrées aux textes législatifs en discussion :
• Développer une véritable culture des directives anticipées, afin que chacun puisse exprimer ses volontés en amont et puisse les réitérer.
• Renforcer le rôle de la personne de confiance, qui doit être un interlocuteur clé dans l’accompagnement des patients.
• Garantir le droit au consentement éclairé afin de mieux encadrer les décisions médicales en fin de vie.
Ces éléments montrent que le débat doit être mené sans tabou, avec courage et dans un climat d’écoute et de respect. L’enjeu est d’assurer un cadre législatif équilibré, respectueux des principes éthiques et des attentes des citoyens, en évitant toute confusion entre soins palliatifs et aide active à mourir.
Assumer la liberté de sa vie et de sa fin de vie c’est assumer la responsabilité de son destin.




𝗟𝗲 Sénat 𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 !
À l’initiative du groupe RDSE Sénat, le Sénat a adopté la proposition de loi 𝘃𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗮̀ 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.
Porté par Jean Yves Roux (RDSE) et Jean-François Rapin (LR), ce texte répond à une demande forte des élus locaux en matière de 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗲𝘁 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, notamment pour l’entretien des cours d’eau et la mise en œuvre des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI).
𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗶𝘁 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗼𝗶 :
Une 𝗰𝗲𝗹𝗹𝘂𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗽𝗽𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗹’𝗘́𝘁𝗮𝘁 pour aider les autorités locales compétentes (GEMAPI) dans leurs missions.
Une 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗣𝗔𝗣𝗜, pour faciliter les demandes d’autorisation, de financement et d’accompagnement des actions. (PAPI 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠)
Une 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝗿𝗶𝗲 composée d’agents publics territoriaux pour soutenir les petites communes sinistrées.
Face aux inondations, conséquences visibles du dérèglement climatique, le groupe RDSE Sénat défend un soutien renforcé aux communes, en particulier les plus petites, qui manquent souvent de 𝗺𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀, 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀, pour faire face aux risques croissants
𝗨𝗻𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲́𝗲 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲́𝗴𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 !


Zᴇᴜs ᴅᴇ́ᴠᴏɪʟᴇ́ ᴀ̀ Lʏᴏɴ : ʟ’ᴇxᴄᴇʟʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ sᴀᴠᴏɪʀ-ғᴀɪʀᴇ ғʀᴀɴᴄ̧ᴀɪs
17 mars 2025 – Hôtel de Ville de Lyon
Lyon a accueilli Zeus, le majestueux cheval métallique des Jeux Olympiques de Paris 2024. Conçu par Atelier Blam, cette œuvre impressionnante incarne l’innovation, l’audace et l’excellence du savoir-faire français.
Après avoir illuminé la cérémonie d’ouverture, Zeus poursuit sa tournée et fait étape à Lyon jusqu’au 2 avril à l’Hôtel de Ville.
Une œuvre à la croisée de l’art, de l’ingénierie et du rêve olympique…





𝐋𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫 𝐝’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬.
Le jour d’après, nous y sommes.
Au lendemain de la censure du gouvernement par l’alliance NFP-RN.
Alliance hétéroclite ?
Peut-être pas tant que ça !
Se sont rassemblés les extrêmes qui ont en commun la recherche du chaos dont ils espèrent ressortir vainqueurs. Parce qu’ils mesurent que les Français, même ceux qui leur apportent leur soutien dans certaines occasions, ne sont pas prêts à leur donner une majorité pour gouverner sérieusement.
Si nous ne sommes pas surpris de cette attitude du pire, en revanche je pensais que le PS, le PC, les Verts ne se prêteraient pas à cette compromission. Comme il y a la double peine, il y a la double honte : la soumission aux insoumis et l’alliance de circonstance avec le RN.
Suivre Mélenchon et Le Pen : quelle dérive !
Mais qu’ont-ils à nous proposer ? Rien.
La faillite des idées, le confort ou même la paresse intellectuelle dans laquelle ils se sont installés les privent de toutes propositions innovantes pour relever les défis qui sont devant nous.
Pouvez-vous me citer une seule idée nouvelle apportée par ces formations ?
Le PC reste archaïquement attaché à une lutte des classes alors que la jeunesse attend un rapport au travail différent.
Les Verts ne se départissent pas de la décroissance et de l’écologie punitive.
Le PS est à la traîne et ne fait que se raccrocher à LFI pour assurer sa survie.
Que faire ?
Il nous faut très vite un nouveau gouvernement pour gérer les affaires courantes dans la recherche d’un consensus pour le pays, redonner confiance aux marchés pour ne pas alourdir notre dette.
C’est ce que s’efforçait de faire Michel Barnier et son gouvernement avec hauteur et responsabilité. Avoir interrompu aussi rapidement ce travail est inconséquent.
J’ai du respect et de la reconnaissance pour toutes celles et tous ceux qui s’y sont employés au détriment parfois de leur situation personnelle. Ce fut leur honneur, qu’ils en soient toutes et tous salués.
Qu’est ce qui explique cette situation ? C’est le manque de courage de la génération actuelle de repenser les fondements de notre société. Le monde a changé depuis la Libération et la protection sociale conçue par le CNR.
Le temps et l’espace se sont modifiés avec l’accélération que les progrès scientifiques et techniques ont permise, et pourtant, nous nous reposons encore sur une organisation territoriale moyenâgeuse.
Il faut revenir aux fondamentaux : la société doit garantir la santé, l’éducation, la sécurité et la justice.
Toute l’inflation de lois, de règlements, de normes n’a permis que la financiarisation de notre société ainsi que les profits colossaux de quelques-uns et la paupérisation du plus grand nombre.
Revoyons le financement de la protection sociale, dont la ressource principale ne peut être les revenus de ceux qui travaillent. Elle doit s’appuyer sur l’ensemble des richesses de l’économie.
Ayons le courage d’une réforme territoriale qui respecte la base, le terrain, ceux qui y vivent et ceux qui les représentent mais en abandonnant les petits duchés personnels pour une organisation cohérente, efficace et économe en deniers publics.
Et surtout, rétablissons l’autorité. L’autorité de la science sur les « fake news », des enseignants, des éducateurs, des élus de la République en sanctionnant comme il se doit les comportements inadmissibles.
Rétablissons l’ordre qui garantit la sécurité de chacun par le respect des forces de l’ordre et de sécurité.
Vaste programme ? Non, nécessité absolue et urgente. À instaurer radicalement !
Séance publique du Conseil Départemental du Rhône – 5 Février 2021 – Mon intervention sur le développement économique et l’aménagement du territoire.

Je suis intervenu sur l’aménagement du territoire et le développement économique après un rapport sur l’aménagement de la plaine de Saint Exupéry, en participation avec le département de l’Ain.
Je rappelle que nous sommes quand même dans deux domaines, qui sont des domaines de compétence de la Région, par définition. Je félicite le Département d’intervenir par solidarité sur des territoires dont il est nécessaire de promouvoir le développement. Cela produit de la richesse et des ressources pour notre Département, et permet également d’apporter des réponses aux personnes qui sont en demande d’emploi. Cela me paraît tout à fait cohérent.
En revanche, depuis le début de ce mandat, la Région est quand même le grand absent sur le développement économique de notre territoire, le seul à ne pas avoir une agence départementale de développement économique.
Malgré de nombreuses réunions, nous devons nous débrouiller seuls !
Que dire des initiatives telles que ce fameux axe Roanne, la COR et l’agglomération de Villefranche qui a été fait sans même que la CCSB ou les Pierres Dorées ne soient concertées pour savoir si elles voulaient s’y associer.
Le développement économique ne s’arrête pas aux limites d’un département. Un exemple sur notre territoire avec le Département de l’Ain, le développement économique est concurrentiel puisque des aides sont apportées par le Département et un financement par la Région est apporté aux entreprises afin qu’elles se déplacent. La conséquence : une surcharge du pont de Belleville. Toutes les navettes se font pour aller sur cet aménagement qui est à 2 kilomètres de notre département, et qui n’entre pas dans une vraie analyse et cohérence territoriale.
Qu’une aide soit apportée aux entreprises, tout à fait, des choses existent. Que nos recettes puissent s’être développées par nos recettes économiques, je rappelle que si cela allait sur notre territoire, c’est par le Lybertec, pris en charge par le Département et les collectivités locales et non par la Région. D’ailleurs, elle ne s’est pas substituée au Département lorsqu’il s’en est retiré, elle ne l’a pas remplacé.
On sait quel est le bassin économique, il y a des cartes INSEE et des repérages pour le dire. Je peux vous assurer que je n’ai pas manqué de solliciter la Région pour notre territoire, au-delà même de la communauté de communes dont j’étais président, je parle de tout le syndicat mixte – Bruno PEYLACHON était le vice-président au développement économique sur ce territoire – nous n’avions aucun interlocuteur, aucune réponse. Chaque fois, on nous disait qu’il y avait des discussions avec le Département, que cela allait revenir, que l’on ne savait pas comment le traiter. Je comprends que notre département soit compliqué s’agissant de l’aménagement des territoires, parce que la Plaine de Saint-Exupéry a des relations avec l’Isère et l’Ain, ce n’est pas la même chose que le nord du département ou que l’ouest, qui a des relations avec la Loire. Nous sommes frontières de la Loire, de la Saône-et-Loire et de l’Ain.
Les bassins sont forcément différents, mais c’était à la Région de piloter cette réflexion.
Nous savons que nous sommes en train de toucher les dividendes des engagements pris ces vingt dernières années. Nous payerons cher l’absence de stratégie globale, de réflexion, dans vingt ans.
Nous souffrons gravement de manque de perspectives et d’interlocuteurs.
Je regrette qu’il n’y ait pas eu de stratégie d’aménagement du territoire et de développement économique avec la Région pendant ce mandat.
C’est un constat, c’est un fait.
Pour revenir sur le CPER (Contrat plan Etat Région), tout comme vous, je trouve inadmissible que le précédent président n’ait pas rencontré les présidents des Départements pour aménager le CPER. En même temps, donner plus à certains Départements de la région Auvergne Rhône-Alpes qui sont en très grande difficulté par rapport aux ressources que pouvaient développer le Département du Rhône n’est pas quelque chose qui me choque. Si c’est pour distribuer tant par habitant, ce n’est pas la peine de faire un plan, on donne une subvention par habitant sur tous les territoires et on laisse faire.
Nous savons très bien qu’en Auvergne Rhône-Alpes, il y a des territoires qui n’ont pas les infrastructures que nous avons, qui ne sont pas aussi proches de la Métropole, et qui méritent des aides supplémentaires. Nous devons également le faire dans le Département où des territoires doivent être plus aidés que d’autres parce que nous avons plus de handicaps.
Les investissements précédents ont permis de développer certaines parties de notre territoire, cela a été fait, et à juste titre, la preuve en est que nous avons des résultats.
L’égalité, ce n’est pas l’uniformité, c’est analyser ce qui peut être dynamique.
Cette réflexion doit être portée sur l’aménagement pour l’avenir, mais c’est sans aucune polémique ni précampagne.
Pour l’OMS, la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social
La crise que nous traversons nous fait prendre conscience de la nécessite d’une approche globale de la santé qui ne se limite pas à la seule dimension sanitaire.
La santé ne relève pas d’un ministère restreint confié à un professionnel soignant. A l’image du grand ministère de Jean Louis BORLOO rassemblant le développement durable, l’énergie, l’écologie, le transport, un grand ministère de la Santé devrait rassembler le sanitaire, le médico-social et le social. Cette approche holistique de la santé pourra se décliner au niveau national en secrétariats d’Etats spécifiques confiés à des élus non spécialistes pour veiller à rendre les décisions intelligibles et compréhensibles. C’est la condition du contrôle démocratique nécessaire à la cohésion nationale.
Le gouvernement doit montrer le chemin avec un nombre de ministères restreint. Outre la Santé avec le social, l’Éducation avec la culture, l’Économie avec les finances, la Sécurité intérieure et extérieure, les Affaires étrangères et européennes, l’Aménagement du territoire sous toutes ses formes, constitueront un Conseil des Ministres resserré. Ces grands ministères pourraient se décliner en secrétariats d’état spécifiques confiés à des élus en charge de contrôler une haute administration brillante mais déconnectée de la réalité des territoires. La mise en oeuvre des décisions nationales par les collectivités territoriales rendra la décentralisation effective. Cette décentralisation qui ne se réduira plus à une administration territorialisée par les services déconcentrés de l’État. Il faut une réelle autonomie des collectivités dans leur domaine de compétence et ramener le rôle de l’État à en fixer le cadre.
Reste enfin à clarifier les compétences des collectivités locales pour que les citoyens sachent clairement qui fait quoi et que les élus puissent assumer leur responsabilité sans se défausser sur les autres collectivités. C’est en redonnant cette lisibilité aux citoyens que nous les réconcilierons avec la politique pour qu’ils retournent aux bureaux de vote plutôt que d’alimenter les querelles stériles des réseaux sociaux.
MEDECINE et POLITIQUE à l’épreuve du CORONAVIRUS
La Médecine n’est pas pas une science exacte. C’est un art, appliqué à la santé des gens. L’exercice médical requiert de puiser dans des sciences telles la physiologie, l’anatomie, la pharmacologie, la virologie, la psychologie et bien d’autres. C’est la synthèse de toutes ces références scientifiques qui est mise au service d’un seul patient pour lui apporter les soins adéquats.
De mème la Politique n’est pas une science exacte. Elle s’inspire de l’histoire, la géographie, l’économie, la sociologie, la psychologie également et bien d’autres aussi. C’est la synthèse de ces réflexions qui permet la décision non pas au service d’une seule personne mais dans l’intérêt de toute une population et de tout un territoire.
Tout comme le plus éminent chercheur ne sera pas forcement le médecin le plus efficace, le plus éminent économiste ne sera pas forcément le meilleur gestionnaire d’une collectivité.
Il convient donc, de se méfier des professeurs Diafoirus que les médias rendent fous et qui chaque soir quittent leur domaine de compétence pour donner des conseils péremptoires de Santé publique, qui est une discipline à part entière, et que les plus éminents spécialistes d’infectieux ou de réanimation ne maitrisent pas parfaitement.
Certains Politiques ne sont pas en reste non plus, qui ont reprochés au Président et au Gouvernement de trop affoler l’opinion au début puis de ne pas avoir réagit suffisamment tôt ensuite et qui donneront finalement tort à tous ceux qui prennent des décisions, furent murement réfléchies et étayées scientifiquement.
La Médecine moderne est préventive, prédictive, personnalisée et participative. Elle doit également être pertinente en mesurant la justesse des moyens diagnostiques et thérapeutiques.
La décision politique doit également intégrer toutes les données du contexte économique, environnemental, social pour être efficace.
La population ne s’y trompe pas en applaudissant tous les soirs les soignants, tous les soignants quelque soit leur fonction dans la chaine du soin.
De même les élus locaux qui redoublent d’engagement avec les moyens du bord méritent le respect et ne doivent pas être confondus avec ces « parlementeurs » qui inondent les ondes nationales.
En ces temps difficiles, c’est d’humilité dont nous avons besoin. D’humilité et du sens des responsabilités.
Présidence UDI du Rhône
Chers amis,
L’élection à la Présidence de l’UDI du Rhône me procure une satisfaction que je n’imaginais pas. D’abord par la mobilisation de plus de 80% des électeurs de l’UDI qui témoigne de l’intérêt qu’ils portent à notre formation, ensuite parce que j’ai été très clair sur le sens de mon engagement pour notre famille politique. Une nouvelle ère s’ouvre à nous, dans un nouveau département, avec une nouvelle fédération.
L’enthousiasme que j’ai ressenti pour mettre fin à cet…te machine à perdre qui s’était installée, m’oblige. Très vite nous devons tous ensemble nous mettre au travail pour rassembler toutes celles et tous ceux qui partagent nos valeurs humanistes, progressistes et européennes.
Nombreux sont les élus et les citoyens responsables qui attentent de nous une formation politique exemplaire qui écoute, enrichit le débat national et donne de vraies chances à celles et ceux qui s’engagent.
Nos différentes composantes doivent additionner leurs thèmes de réflexion et nous devons organiser canton par canton, communauté de communes par communauté de communes, le repérage, la formation de nos militants et de nos futurs élus.
Je vous proposerai très bientôt une rencontre pour mettre en place notre stratégie militante et électorale.
Je remercie encore toutes celles et tous ceux qui partagent ma vision pour notre fédération et qui m’ont apporté leur suffrage et j’invite toutes celles et ceux qui sont prêts à s’engager loyalement avec nous à nous rejoindre pour cette aventure que je veux exaltante.
En présence de Dominique Moyse, Responsable National des fédérations et des élections de l’UDI


