Archives de Catégorie: Revue de presse
Débat sur la fin de vie – déplacement en Suisse.
le 27 janvier 2023
Afin de poursuivre les travaux, les échanges et le partage d’expérience, déplacement à Genève.
La journée riche en rencontres : Entretien avec Mauro Poggia, président du Conseil d’État du canton de Genève, Adrien Bron, DGS du canton de Genève et Bertrand Levrat, DG des Hôpitaux Universitaires de Genève ;

TRIBUNE dans Le Monde. Jeux olympiques : une trentaine de sénateurs appellent à « tout faire pour sauver les festivals en 2024 »
Une trentaine de sénateurs de différents horizons politiques, tous membres de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, proposent, dans une tribune au « Monde », des mesures pour assurer la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques et des festivals culturels menacés d’ajournement.
Publié le 07 décembre 2022 à 13h00, mis à jour le 07 décembre 2022 à 13h00 | Lecture 5min.
A vec plus de 7 000 manifestations organisées chaque année sur son sol, la France est incontestablement une « terre de festivals ». Peu importe, au fond, de savoir si cette expression est scientifiquement fondée, elle su!t à révéler l’importance que revêtent les festivals et les di »érentes manifestations culturelles, au-delà même de notre seul imaginaire.
Ce ne sont pas des événements culturels comme les autres : ils sont à la croisée des enjeux de nos territoires et contribuent à leur dynamisme. Chaque année, ils font battre à l’unisson le cœur du pays et permettent de rassembler, y compris dans les zones les plus reculées où la culture est généralement absente, les amateurs de musique, de théâtre, de littérature ou de cinéma venus des quatre coins du monde et représentant toutes les générations.
Eux, qui ont tant besoin de visibilité pour parvenir à nous faire rêver, traversent depuis quelques années une période tumultueuse. A »ectés par la hausse de leurs coûts, encore meurtris par la crise sanitaire et ses bouleversements sur les habitudes des publics, les voilà désormais potentiellement sommés d’annuler ou de reporter leur édition 2024 en raison de la concomitance des Jeux olympiques et paralympiques.
L’impact de l’annonce brutale faite par le ministre de l’intérieur, au détour de son audition par le Sénat le 25 octobre, est considérable. Au-delà des festivals, c’est tout leur écosystème qui pourrait en pâtir.
Un moment d’unité
Sur la forme, les sénateurs signataires jugent la méthode inacceptable. Il est en particulier fort regrettable qu’aucune concertation avec les organisateurs de festivals n’ait été organisée préalablement par les pouvoirs publics, alors que les Jeux doivent se tenir dans moins de deux ans et que la France a l’assurance de les accueillir depuis 2017 !
le fond, il n’est pas acceptable que l’organisation des Jeux dans notre pays conduise à opposer le sport à la culture ou l’Ile-de-France aux autres territoires. Au-delà d’être une compétition sportive, les Jeux ont toujours été un moment d’unité, de rassemblement, de célébrations et d’échanges culturels riches et foisonnants : la mise en place des Olympiades culturelles en est la preuve. Comment imaginer que nos territoires se retrouvent privés de leurs manifestations culturelles dans ces circonstances ? N’entrerions-nous pas, en définitive, en contradiction avec l’esprit olympique ?
Il faut tout faire pour sauver autant que possible les festivals en 2024. Mais le temps presse.
Instaurer un comité de suivi
Le sort des festivals ne peut pas rester suspendu. La programmation des festivals pour 2024 est, dans bien des cas, déjà finalisée. L’Etat, les collectivités territoriales et les organisateurs de festivals doivent pouvoir rapidement se parler afin de dissiper les nombreuses incertitudes qui subsistent.
La priorité est donc de mettre en place des structures facilitant leurs échanges. Au niveau national, d’une part, cet épisode démontre la nécessité d’une plus grande coordination de l’action gouvernementale sur les questions liées à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Le ministère de la culture ne doit pas être tenu à l’écart des discussions entre le ministère de l’intérieur, le ministère des sports et le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques.
Au niveau départemental, il paraît indispensable d’instaurer un comité de suivi des Jeux dans l’ensemble des départements – pas seulement dans ceux qui accueilleront des délégations –, compte tenu des e »ets domino qu’auront les Jeux dans l’ensemble des territoires et qu’il faut anticiper. Par ailleurs, certaines lacunes doivent être comblées au niveau même du ministère de la culture : la nomination d’un nouveau référent « festivals » ne peut plus attendre, de même qu’il faut veiller à ce que les festivals disposent d’un interlocuteur attitré dans chaque Direction régionale des a »aires culturelles.
Le recours à l’armée
L’autre urgence est de définir un calendrier de travail compatible avec les besoins de la programmation des festivals, afin d’envisager plus sereinement autre chose que l’annulation pure et simple.
Il faut enfin se poser les bonnes questions sur la sécurité. Le recours à l’armée en est une.
Ne faut-il pas revoir à la baisse les ambitions concernant la cérémonie d’ouverture ? Le projet de faire parcourir aux délégations un trajet de 6 kilomètres sur la Seine et d’accueillir 600 000 spectateurs est certes spectaculaire, mais son ampleur et sa configuration soulèvent des difficultés en termes de sécurisation, qui peinent à être résolues.
Surtout, pourquoi ne pas envisager de mobiliser des moyens supplémentaires qui nous permettraient d’assurer à la fois la sécurité des Jeux et celle des autres événements organisés sur le reste du territoire ? Regardons ce qu’ont fait les pays hôtes ces dernières années. En 2012, la sécurité des Jeux olympiques de Londres avait été partiellement assurée par des militaires et réservistes de l’armée britannique : ils étaient 17 000 sur les 40 000 forces de l’ordre mobilisées pour l’occasion. Pourquoi ne pourrions-nous pas, nous ici, faire appel à l’armée pour prêter main forte aux forces de police et de gendarmerie ?
Il est primordial que des solutions puissent être trouvées dans les prochaines semaines. Le plus regrettable, en fin de compte, est de constater que les festivals ont été oubliés dans la construction du projet olympique pour 2024, alors qu’ils auraient pu être placés au cœur de la mise en œuvre des futures Olympiades culturelles. Il se serait sans doute agi d’un moyen e!cace d’associer l’ensemble des territoires à la perspective exceptionnelle d’accueillir les prochains Jeux olympiques.
Premiers signataires : Laurent Lafon, président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (Union centriste, UC) ; Sonia de La Provôté, présidente du groupe d’études arts de la scène, arts de la rue et festivals en régions (UC) ; Max Brisson, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (Les Républicains, LR) ; Sylvie Robert, vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (Groupe socialiste, écologiste et républicain, SER) ; Pierre Ouzoulias, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (Groupe communiste républicain citoyen et écologiste, CRCE) ; Monique de Marco, vice-présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (Groupe écologiste – solidarité et territoires, EST) ; Bruno Retailleau, président du groupe LR ; David Assouline, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (SER) ; Nathalie Delattre, vice-présidente du Sénat (Groupe Rassemblement démocratique et social européen, RDSE) ; Laure Darcos, vice- présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (LR).
Signataires suivants : Jérémy Bacchi, sénateur (CRCE) ; Annick Billon, sénatrice (UC) ; Alexandra Borchio Fontimp, sénatrice (LR) ; Céline Boulay-Espéronnier, secrétaire de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (LR) ; Céline Brulin, sénatrice (CRCE) ; Thomas Dossus, sénateur (EST) ; Bernard Fialaire, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (RDSE) ; Jean Hingray, sénateur (UC) ; Jean- Raymond Hugonet (LR) ; Else Joseph, secrétaire de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (LR) ; Claude Kern, sénateur (UC) ; Michel Laugier, sénateur (UC) ; Pierre- Antoine Levi, sénateur (UC) ; Jean-Jacques Lozach, sénateur (SER) ; Marie-Pierre Monier, secrétaire de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (SER) ; Catherine Morin-Desailly, sénatrice (UC) ; Olivier Paccaud, sénateur (LR) ; Stéphane Piednoir, vice-président de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (LR) ; Elsa Schalck, sénatrice (LR) ; Lucien Stanzione, sénateur (SER) ; Damien Regnard, sénateur (LR) ; Sabine Van Heghe, sénatrice (SER) ; Anne Ventalon, sénatrice (LR) ; Cédric Vial, sénateur (LR).
L’ensemble des signataires sont membres de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication au Sénat.
L’écriture inclusive : langue d’exclusion ou exclusion par la langue.
Séance publique du jeudi 6 mai
L’écriture est un enjeu de société, nous ne parlons pas d’accorder des métiers et des fonctions selon le genre, ni de la féminisation des noms mais bien de l’écriture inclusive.
La pratique du point médian ou rédaction épicène, permet d’inclure les deux sexes pour éviter que le masculin ne l’emporte sur le féminin. Le combat pour l’égalité entre les hommes et les femmes est une juste cause. La langue de la République est le Français, il s’agit d’un facteur d’intégration, d’appartenance et de rayonnement de la culture.
L’écriture inclusive interroge sur notre façon de faire société à travers le langage.
Albert Camus disait : » j’ai une patrie, la langue française « . L’écriture inclusive entraine une dénaturation de la langue française. Cette écriture engage une politisation du langage par une minorité, loin d’être consensuelle. Elle consacre une rupture entre la langue parlée et la langue écrite. Les élèves, dans leur apprentissage de la lecture, ne doivent pas souffrir de cet alourdissement et la complexification de la langue.
L’école apprend à porter sa langue, c’est notre destinée commune.
Je soutiens la décision du ministre de l’éducation nationale de rejeter l’usage de l’écriture inclusive dans les manuels scolaires.
Mon intervention en séance publique 🔽
Article de Libération 🔽



























