Archives d’Auteur: Bernard Fialaire

𝗔𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́

Yannick Neuder, ministre chargé de la santé et de l’accès aux soins, et Philippe Baptiste, ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche sont entendus par la commission de culture, de l’éducation, de la communication et du sport et celle des affaires sociales.

Le déterminisme social et la discrimination sont des sujets cruciaux, notamment en ce qui concerne l’interdiction du redoublement dans les études de médecine. Constat alarmant partagé avec le doyen de la Faculté de médecine de Lyon.
Nous avons constaté que des étudiants issus de quartiers défavorisés réussissent en deuxième année, souvent après une année d’adaptation pour acquérir le vocabulaire et les compétences nécessaires. L’enseignement secondaire, souvent sélectif, favorise les enfants de catégories socio-professionnelles élevées (CSP+) dans les lycées d’excellence des grandes villes, au détriment des autres étudiants.

Un autre aspect méconnu est l’existence d’officines qui accompagnent les étudiants dès le collège ou le lycée. Certaines familles payent pour que leurs enfants préparent leur première année de médecine dès la terminale, voire la première, avec des moyens financiers que toutes les familles n’ont pas. Cette inégalité se poursuit en première année, où la réussite est souvent liée à cet accompagnement payant. À Lyon, le doyen estime que ces officines génèrent un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros, avec des fonds d’investissement qui commencent à s’y intéresser. Cette situation est profondément injuste.

Il est également important de noter que certains étudiants bénéficient de deux premières années de médecine, ce qui n’est pas nécessairement un échec. Beaucoup acquièrent des compétences précieuses et peuvent s’épanouir par la suite. Par exemple, la présidente des maires de France du département du Rhône a échoué sa première année mais, après redoublement, elle est devenue major de sa promotion chaque année. La suppression du redoublement est donc discriminatoire.

En Allemagne, face à des problèmes similaires de déserts médicaux, une proposition intéressante a été faite : réserver des places aux étudiants ayant échoué, à condition qu’ils s’engagent à exercer en zone rurale pendant plusieurs années. Cela permettrait de récupérer des étudiants compétents qui ont échoué de peu et de répondre aux besoins médicaux des zones rurales.
Cette approche pourrait être une solution pour réduire les inégalités et valoriser les parcours atypiques


Les réponses de Philippe Baptiste :

« Je souhaitais aborder le sujet du déterminisme social, un thème que nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises. Bien que je ne l’aie peut-être pas mentionné moi-même, j’ai pris connaissance des statistiques suivantes : en 2006, une étude de l’Agence de la Démographie Médicale révélait que 40 % des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes en activité étaient des enfants de cadres supérieurs, contre seulement 13 % pour les infirmières. Cela met en évidence un biais sociologique majeur.

Ce déterminisme social est également géographique. Les cadres supérieurs résident principalement dans les grandes villes et les métropoles. Ce phénomène a des répercussions sur la question des déserts médicaux, car les étudiants issus de milieux ruraux sont souvent plus enclins à s’installer dans ces mêmes milieux ruraux. Bien que ce ne soit qu’une statistique globale, elle mérite d’être prise en compte, car elle soulève un point crucial.« ….

« Je souhaitais revenir sur le sujet du déterminisme social, un thème que nous avons déjà abordé à plusieurs reprises. Bien que je ne l’aie peut-être pas mentionné moi-même, j’ai pris connaissance des statistiques suivantes : en 2006, une étude de l’Agence de la Démographie Médicale révélait que 40 % des médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes en activité étaient des enfants de cadres supérieurs, contre seulement 13 % pour les infirmières. Ces chiffres mettent en lumière un biais sociologique significatif.

Ce déterminisme social est également d’ordre géographique. Les cadres supérieurs résident principalement dans les grandes villes et les métropoles. Ce phénomène a des implications importantes concernant les déserts médicaux, car les étudiants issus de milieux ruraux sont souvent plus enclins à s’installer et à exercer dans ces mêmes zones rurales. Bien que cette statistique soit globale, elle mérite d’être considérée attentivement, car elle soulève un point crucial.« 


Les réponses de Yannick Neuder

Je tiens à préciser que lorsque j’ai mentionné les classes préparatoires, je voulais souligner que même si les étudiants ne réussissent pas le concours visé après deux ans, ils obtiennent souvent des équivalences valorisantes. En revanche, faire deux années de première année de médecine sans succès ne mène généralement à aucune équivalence exploitable. Je ne dis pas que ces années sont perdues, mais elles sont difficiles à valoriser en dehors de la filière médicale.

Il est crucial de réintroduire le redoublement dans la réforme que nous proposerons avec le ministre de l’Enseignement supérieur. Le redoublement ne doit pas être vu comme discriminatoire ; au contraire, il offre une deuxième chance à de nombreux étudiants talentueux. Par exemple, 80 % de mes collègues de promotion n’auraient pas pu devenir médecins sans cette opportunité de redoubler.

La question de la maturité est également importante. Certains étudiants, notamment ceux qui sont en avance d’un an, peuvent se retrouver en première année de médecine à 17 ans, ce qui n’est pas toujours facile à gérer.

Concernant les zones rurales, il est essentiel de formuler avec soin les propositions pour éviter de créer des inégalités. L’idée d’ouvrir des places pour ceux qui ont échoué de peu et qui s’engagent à exercer en zone rurale est intéressante, mais il faut veiller à ne pas stigmatiser ces zones comme des lieux d’exercice pour les moins bien classés. Il est important de valoriser l’excellence partout, qu’il s’agisse des milieux urbains ou ruraux.

En résumé, il faut trouver un équilibre pour offrir des secondes chances tout en préservant l’équité et la qualité des soins dans toutes les régions. »

𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹’𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗿𝘁 𝘀𝗲 𝗿𝗮𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 !

Deux expos pour une même défi : repenser l’histoire de l’art en explorant des approches oubliées ou méconnues.

Tous Léger ! au Musée du Luxembourg

Le musée met à l’honneur l’univers de Fernand Léger, un artiste incontournable dont l’influence traverse les époques et les styles. Très intéressant de voir comment son travail a inspiré des artistes comme Roy Lichtenstein, Keith Haring, ou encore Niki de Saint Phalle et Yves Klein.

L’exposition réunit près de 100 œuvres, un voyage fascinant dans un monde où la couleur et la forme redéfinissent notre vision du quotidien.

Une belle rencontre entre le Nouveau Réalisme et le Pop Art.

𝗦𝗲 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝗲𝗰𝘁𝗲𝗿 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗿𝘁 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗮𝘀𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘀 𝘂𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗻𝗴𝗹𝗲.


𝙋𝙖𝙧𝙞𝙨 𝙉𝙤𝙞𝙧 au Centre Pompidou

𝙋𝙖𝙧𝙞𝙨 𝙉𝙤𝙞𝙧 met en lumière des artistes du monde entier, célèbre la diversité culturelle et établit des liens avec des pratiques artistiques contemporaines.



J’ai été surpris du prolongement de l’inspiration de 𝙏𝙤𝙪𝙨 𝙇𝙚́𝙜𝙚𝙧 au Musée du Luxembourg, en allant découvrir 𝙋𝙖𝙧𝙞𝙨 𝙉𝙤𝙞𝙧 au Centre Pompidou.

2 expos pour une même défi : repenser l’histoire de l’art en explorant des approches oubliées ou méconnues.

Je me suis amusé à mettre en miroir des œuvres de ces 2 expositions.

Les enjeux du projet de loi sur la fin de vie

Table ronde du 22 mars en présence l’ADMD 07 et du Dr Jean-Luc Sautel

Réflexions sur la législation relative à la fin de vie et aux soins palliatifs et échanges avec l’ADMD 07

La question de la fin de vie et des soins palliatifs doit revenir au cœur des débats. Une grande loi était envisagée à la suite des avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), mais des inquiétudes surgissent avec la séparation en deux textes distincts : d’un côté, une proposition de loi relative à l’Accompagnement de l’aide active à mourir (AFAF), et de l’autre, une loi sur les soins palliatifs. Se pose alors la question de savoir quand le Sénat mettra ces textes à son agenda et sous quelle forme.

Le sujet est à la fois un enjeu politique et une question personnelle sur le plan éthique. Des figures comme le sénateur Cavaillet, le docteur Pierre Simon ou Vladimir Jankélévitch ont déjà alimenté la réflexion sur ces thématiques, et le groupe RDSE est particulièrement engagé dans ce domaine. Toutefois, à ce jour, nous ne savons pas exactement quels textes seront présentés. L’annonce d’un double texte soulève des interrogations notamment quant à la nécessité de bien distinguer les soins palliatifs de la question de la fin de vie. Nous ne sommes pas dupes des arrières pensées. Pour autant je suis convaincu qu’il ne faut pas avoir peur d’affronter deux textes, il faudra les défendre, oser les débats et convaincre.

Un enjeu éthique et médical

Il est impératif de ne pas prendre en otage les soins palliatifs pour faire passer l’aide active à mourir. Jankélévitch rappelle qu’il faut penser la mort tout en considérant le champ de vie qui la précède et ne pas laisser au seul corps médical la responsabilité des décisions. 

L’importance de structurer et de renforcer les soins palliatifs est essentielle : ils ne doivent pas être réduits à la fin de vie, car ils concernent aussi des patients en rémission ou en traitement, notamment dans le cadre de maladies graves, douloureuses mais qui ne sont pas fatales.

La création de structures comme des maisons de la douleur est une piste à explorer, car bien des situations individuelles sont complexes.

Sur la fin de vie, il convient d’être particulièrement attentif au vocabulaire utilisé. La mort est un sujet métaphysique, et il faut éviter toute ambiguïté sur la notion de trépas.  L’objectif principal reste d’accompagner et de soulager les souffrances des personnes en fin de vie.

Des pistes d’évolution législative

Plusieurs évolutions devront être intégrées aux textes législatifs en discussion :

   •           Développer une véritable culture des directives anticipées, afin que chacun puisse exprimer ses volontés en amont et puisse les réitérer.

   •           Renforcer le rôle de la personne de confiance, qui doit être un interlocuteur clé dans l’accompagnement des patients.

   •           Garantir le droit au consentement éclairé afin de mieux encadrer les décisions médicales en fin de vie.

Ces éléments montrent que le débat doit être mené sans tabou, avec courage et dans un climat d’écoute et de respect. L’enjeu est d’assurer un cadre législatif équilibré, respectueux des principes éthiques et des attentes des citoyens, en évitant toute confusion entre soins palliatifs et aide active à mourir.

Assumer la liberté de sa vie et de sa fin de vie c’est assumer la responsabilité de son destin.

𝗟𝗲 Sénat 𝗮𝗱𝗼𝗽𝘁𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗹𝗼𝗶 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 !

À l’initiative du groupe RDSE Sénat, le Sénat a adopté la proposition de loi 𝘃𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗮̀ 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀.

Porté par Jean Yves Roux (RDSE) et Jean-François Rapin (LR), ce texte répond à une demande forte des élus locaux en matière de 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲 𝗲𝘁 𝗱’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗺𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, notamment pour l’entretien des cours d’eau et la mise en œuvre des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI).

✅ 𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗶𝘁 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗹𝗼𝗶 :

🔹 Une 𝗰𝗲𝗹𝗹𝘂𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗽𝗽𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗹’𝗘́𝘁𝗮𝘁 pour aider les autorités locales compétentes (GEMAPI) dans leurs missions.

🔹 Une 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗣𝗔𝗣𝗜, pour faciliter les demandes d’autorisation, de financement et d’accompagnement des actions. (PAPI 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑎𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑’𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠)

🔹 Une 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝗴𝗲́𝗻𝗶𝗲𝗿𝗶𝗲 composée d’agents publics territoriaux pour soutenir les petites communes sinistrées.

💧 Face aux inondations, conséquences visibles du dérèglement climatique, le groupe RDSE Sénat défend un soutien renforcé aux communes, en particulier les plus petites, qui manquent souvent de 𝗺𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀, 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀, pour faire face aux risques croissants

📢 𝗨𝗻𝗲 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰𝗲́𝗲 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲́𝗴𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘀 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀 !

Zᴇᴜs ᴅᴇ́ᴠᴏɪʟᴇ́ ᴀ̀ Lʏᴏɴ : ʟ’ᴇxᴄᴇʟʟᴇɴᴄᴇ ᴅᴜ sᴀᴠᴏɪʀ-ғᴀɪʀᴇ ғʀᴀɴᴄ̧ᴀɪs

17 mars 2025 – Hôtel de Ville de Lyon

Lyon a accueilli Zeus, le majestueux cheval métallique des Jeux Olympiques de Paris 2024. Conçu par Atelier Blam, cette œuvre impressionnante incarne l’innovation, l’audace et l’excellence du savoir-faire français.

Après avoir illuminé la cérémonie d’ouverture, Zeus poursuit sa tournée et fait étape à Lyon jusqu’au 2 avril à l’Hôtel de Ville.

Une œuvre à la croisée de l’art, de l’ingénierie et du rêve olympique…

𝐋’𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑𝐞́𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐭𝐢𝐬𝐞́𝐦𝐢𝐭𝐢𝐬𝐦𝐞

6 mars 2025 – Conférence au Sénat

Un moment fort, qui a mis en lumière une réalité préoccupante : l’antisémitisme progresse dans notre société, et nos écoles ne sont malheureusement pas épargnées.

En tant que co-auteur de la proposition de loi relative à la lutte contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, je suis convaincu que l’éducation doit être au cœur de la lutte contre ce fléau. Nos établissements scolaires et universitaires doivent rester des lieux d’apprentissage, d’émancipation et de transmission des valeurs républicaines.

Les enseignants, les élèves et les familles doivent être protégés. La République ne peut tolérer que la haine et la peur s’installent dans ses écoles. Il est de notre responsabilité collective d’agir, par des lois, par des actions éducatives et par un engagement sans faille.

Continuons à porter ce combat, pour une école libre, éclairée et fidèle à ses principes fondamentaux.


Pour aller plus loi :

Projet de loi Résilience des infrastructures critiques et renforcement de la cybersécurité

11 mars 2025 en Séance publique

Renforcer la cybersécurité pour protéger nos collectivités

Aujourd’hui, plus que jamais, la cybersécurité est une priorité nationale. Nos hôpitaux, nos administrations et nos infrastructures critiques sont la cible de cyberattaques de plus en plus fréquentes et sophistiquées. Les conséquences peuvent être dramatiques, paralysant des établissements entiers et mettant en danger la sécurité de nos données personnelles.

Depuis hier, au Sénat, nous travaillons pour renforcer notre cadre législatif et protéger nos collectivités. Notre objectif est clair : sécuriser les infrastructures critiques et assurer la résilience des entités essentielles face aux cybermenaces.

Cependant, nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontées les petites et moyennes collectivités. C’est pourquoi nous proposons :
– L’exonération de sanctions en cas de manquement, en privilégiant l’accompagnement, la formation et le soutien technique.
– La réduction de l’astreinte de 5 000 à 100 euros par jour.
– L’exonération du financement d’audits pour les administrations, collectivités et établissements publics administratifs.
– Un délai de cinq ans pour la mise en œuvre des nouvelles règles, afin de ne pas compromettre l’équilibre budgétaire des collectivités.

Nous devons veiller à ce que les obligations soient proportionnées et que l’État accompagne les collectivités dans cette transition. 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘀𝘁𝗿𝘂𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘀𝘂̂𝗿 𝗲𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗹𝗶𝗲𝗻𝘁.

𝗥𝗲𝘀𝘁𝗼𝗻𝘀 𝘃𝗶𝗴𝗶𝗹𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝘂𝗻𝗶𝘀 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗷𝗲𝘂𝘅 𝗰𝗿𝘂𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅.

L’intégralité de la séance : https://videos.senat.fr/video.5134722_67d02e2d26dbc.seance-publique-du-11-mars-2025-apres-midi


Le 12 mars 2025 – Discussion par articles

J’interviens pour un amendement porté par le groupe RDSE Sénat : il est nécessaire de prendre en compte les difficultés que les communes peuvent rencontrer dans une mise en conformité par manque de ressources techniques, humaines et financières.

C’est pourquoi nous demandons un délai d’application de mise en conformité de 5 ans.

Ce temps pourrait permettre la mise en place de formations adaptées pour les élus, la structuration d’une filière cyberterritorialisée et à la mise en œuvre d’un accompagnement efficace de l’État.

Accorder ce temps d’adaptation, c’est préserver l’efficacité de la directive, c’est aussi favoriser la montée en compétence des collectivités sur ces sujets d’avenir.

L’intégralité de la séance : https://videos.senat.fr/video.5143334_67d186029913f.seance-publique-du-12-mars-2025-apres-midi


Pour aller plus loin lire sur le site du Sénat : https://www.senat.fr/rap/l24-393/l24-393-syn.pdf

Réseaux sociaux et lettre-info mensuelle

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Article de « La revue du Trombinoscope »

Information mensuelle du monde politique

Déclaration du Gouvernement, suivi d’un débat.

Séance publique du 15 janvier 2025 – Discours de Maryse Carrère, présidente du Groupe RDSE.