Extraits du livre : CLEMENCEAU, de Michel WINOCK
Page 405 : … il avait mûri, lui, Clémenceau, et compris l’intérêt d’une seconde Chambre vouée à contrôler, amender, contester ou confirmer, mais sans la hâte et sans la fièvre avec lesquelles souvent les lois étaient votées à la Chambre… Jules FERRY et Léon GAMBETTA l’avaient compris avant lui, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Page 469 : … « Pendant une partie de ma vie, plus près de la théorie que de la réalité, j’ai eu foi en la Chambre unique, émanation directe du sentiment populaire. Je croyais le peuple toujours raisonnable. J’en suis revenu. Les événements m’ont appris qu’il fallait donner au peuple le temps de la réflexion. Le temps de la réflexion, c’est le Sénat. » Clémenceau.
Une bonne lecture de vacances.
Publié le août 9, 2014, dans Ce que j'ai à vous dire, et tagué lecture, sénat. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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